1. |
111
04:45
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Regarde la lune qui tient avec une soudure,
et des étoiles clouées à même un ciel de bois.
Des arbres en plâtre projettent une ombre de peinture,
et perdent leurs feuilles en papier de soie.
Regarde une rivière coule dans un lit de céramique,
et des montagnes en papier sur une plaine de verre.
Un décor de corps économiques,
où battent les cœurs de pierre.
Regarde un, un, un….
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2. |
Le Vent dans le Mur
02:36
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3. |
Fantôme
02:10
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Fantôme,
qui fait peur à personne, qui répond pas au téléphone, fantôme misère et boule de gomme.
Fantôme,
qui se shoote aux hormones, qui se fait jouir de sa personne, qui disparaît après son fun.
Fantôme,
prévisible et monotone, fantôme qui se fait raser les neurones, qui fume et s’époumone.
Fantôme,
qui encaisse et consomme, hanté par un vide qui résonne, fantôme en manque de lithium.
Fantôme,
le drap usé de faire sa run, fantôme tout à coup se questionne, fantôme voudrait qu’on y pardonne…
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4. |
Récit de Rien
03:44
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J’ai donc mordu la poussière en plein mois de janvier
à moins vingt cinq la poussière est raide comme l’acier
Les journées sont devenues longues comme des trains de marchandises
et les nuits ont finies par avoir raison de ma fatigue
Tranquillement j’ai sombré dans un état chimique
tranquillement j’ai sombré comme le Titanic
Pour la rassurer j’ai appellé ma mère à tout les jours
Mais la femme au bout du fil était célibataire et n’avais jamais fait l’amour
J’ai traversé plusieurs états d’inconscience
en oubliant sans cesse ma provenance
J’ai commencé par entendre de la musique à avoir des visions
À l‘intérieur de ma tête à l’air libre, j’ai batis une maison
Dans le quartier que je fréquente j’ai rencontré Dieu plus d’une fois
Lui même divorcé, alcoolo, endetté et sans emploi
Les clochers d’églises verts comme une crise de foi
procurent de l’ombre aux démons de l’endroit
J’ai baptisé les ruelles avec des noms dont personne se souvient
j’ai nourri des chats qui m’ont suivi jusqu’a ce que j’aie plus rien
C’est devenu impossible de revenir en arrière, j’imagine
j’ai oublié les numéros de téléphone, pis j’ai pas de change pour la cabine….
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5. |
Peep Show
01:53
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6. |
Hochelaga
03:14
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À Hochelaga, j’ai perdu mon chat.
Perdu mon chat dans Hochelaga.
Depuis six mois …
Perdu un chat dans Hochelaga.
Je cherche et cherche….
Les nuits sont devenues froides.
Septembre s’abat sur Hochelaga.
Rayé jaune et blanc.
À Hochelaga.
Je cherche et je cherche….
À Hochelaga.
Inquiet pour un chat dans Hochelaga.
Les papiers gras sur les trottoirs de Hochelaga.
Je cherche et ne trouve pas…
Miaw !!!
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7. |
Gyrofuite en Super 8
04:02
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8. |
Reality Show
01:42
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9. |
Certains comme d'autres
02:17
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Certains comme d’autres
Certains vous diront de travailler, vous diront de vous marier, de faire des bébés, de contribuer,
d’avoir des réer, d’avoir en tout temps une allure étudiée.
Quand d’autres vous diront le contraire, que tout va de travers, que la vie coûte cher,
qu’on est victime de l’hiver, qu’il faudrait tuer la guerre.
Mais certains disent que c’était mieux avant, quand s’entraidaient les gens,
que le bon Dieu était au courant, siégeait au gouvernement, awingnaan.
D’autres affirment le contraire, disent que l’univers procède de la matière,
que le ciel et l’enfer c’est totalitaire !
Certains comme d’autres avant.
Certains disent que l’air est moins frette, que c’est une alerte, une alerte comprenez vous une alerte,
une alerte verte, coudonc êtes-vous faite ?
Quand d’autres deviennent sévères, mauvais caractère, je vais vous en faire voir moi des bonnes affaires, je vais vous en faire voir… de l’atmosphère !
Certains comme d’autres avant.
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10. |
La Fermeture
02:02
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À l’heure ou les magasins ferment
que l’air du jour devient l’air du soir
dans l’hiver long
aucun chauffard ne freine
et la lune se laisse désirer dans un ciel noir
À l’heure ou les les rideaux se ferment
que l’air du jour devient l’air noir
dans l’hiver long comme un siècle de gel
la lune se lève sur un fleuve de miroir
C’est l’heure de la fermeture
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11. |
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Les adieux parlent dans mon dos d’extraire du sol ce qui en reste
de mener à bien la fin des travaux d’accomplir les derniers gestes
Il ne reste plus rien, de l’or ou de l’eau qui furent la fièrté et épaules de mon fief
Il ne reste plus rien, que la roches et les os sous le vent nordique qui déssèche
Il faut se rappeler, artéfacts et photos ce que fut
l’arrogante jeunesse
qui portait sans faiblir son fardeau et ne connaissait
ni peine ni détresse
Spéculateurs et creuseurs de tombeaux au fil du temps se sont partagé la richesse
Sous le farcas de machines et des marteaux sans pitié, sans courage, sans regret
Les adieux parlent dans mon dos la discrétion relèguée aux oubliettes
il ne reste plus rien après le forage et la chaux sinon que des champs de forteresses
De courir pour s’enfuir des fantômes.. s’enfarge dans les aveugles, les sourds, les muets
Et quand de nouveau sans un vent le soleil plombe c’est sur une ville de nouveaux spectres
Ils n’ont de temps que pour le donner aux corbeaux et de s’entasser dans les couloirs sans fenêtres
À s’enquérir du succès qui fait défaut à tant d’autres Quand les adieux sortent un couteau…
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12. |
G-zu
02:19
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Lâche moi pas Jésus, lâche moi pas.
J’ai peut-être de moins en moins de vertu, de plus en plus de revenus.
De plus en plus d’appétit, plus de temps passé au lit.
Mais lâche moi pas Jésus, lâche moi pas.
J’ai peut-être de moins en moins de patience, imagine donc ... ma tolérance.
Mais justement vu qu’il en est question, ça a l’air qu’on peut tuer en ton nom ...
Lâche moi pas Jésus, lâche moi pas.
J’ai perdu la guerre, vendu mon frère, abattu un cheval même pas malade.
Je t’en prie la nuit, j’ai peur de cuire, un petit sourire me ferait plaisir…
Mais lâche moi pas Jésus, lâche moi pas.
J’ai rien contre personne, j’ai vendu mon gun, j’ai fait ça clean avec mes ennemis.
J’ai rien contre les pauvres, ceux qui prennent de la dope, j’en fais souvent partie.
J’ai accumulé les dettes, j’ai joué aux fesses, j’ai trop profité de la vie.
Assis dans le salon, je te demande pardon …
S’il vous plait réponds !!!
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13. |
Devenir Loin
02:37
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14. |
Ne rien Vouloir
02:12
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15. |
Les Gagnants
04:31
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Les Gagnants
On les voit sifflant, soufflant, leurs belles maisons, leurs beaux bijoux,
leurs opinions, leurs statues, leur si bon goût.
On les entend à la radio, on les voit dans les journaux, on les envie dans le métro.
Pourtant ils piétinent, ils assassinent, ce sont des filous, qui s’invitent chez nous.
Mais quand viendra la tempête… les gagnants en auront plus à perdre.
Ils rotent et se frottent, au vu et au su d’une multitude d’envieux qui s’entretuent.
Océan de plaisir, au moindre désir, ils ne souffrent jamais sinon de vieillir.
Ils débloquent, pètent une coche, ce sont des fous, qui en ont après nous.
Mais comme arrive la tempête… les gagnants en ont plus à perdre.
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Max Ricard Montréal, Québec
Albums :
épisodes (2006)
Chez les Fantômes (2009)
Isoloir ep1 (2012)
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