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épisodes

by Max Ricard

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1.
débutte 00:39
2.
épisodeux 03:43
Ça sent l’autoroute,des miles de terrain plat à parcourir, tracée d’avance sécurisante , pertes de vue environnante Bouches de métro béantes, offertes au service de l’affluent... Grain d’oxygène perdu, évaporé dans une fin de contrat Carré de ciel aperçu ce matin vers neuf heures entre quatre batiments gris. Juste avant d’entrer à la job, juste avant de t’appeller sur mon ‘cell’ pour te dire que je me sens seul. Pris dans une gangue d’ennui gris de style moderne . Les oreilles rabattues par le chien du discours positif. Présent jusqu’a cent ans dans la soif de jeunesse éternelle, le rêve américain blanc qui en a une grosse qui t’enfile...t’aime ça quand ca t’enfile donne moi ta peine j'en fais du cinéma Ça sent l’autoroute, le taux d’alcoolémie décuplé La vie des morts n’est pas la mienne, la vie des morts commence quelque part Brulures d’estomac cent degrés inflammables Terminaisons nerveuses affectées par le monde qui pousse Amicale de la santé disparue, avec autour du cou, la laisse d’un plaisir immédiat qui te laisse cloué au tapis...vidé par les deux bouts. C’est l’autoroute…
3.
vitalité 02:45
Une petite voix intérieure, un endroit pour s’abriter qui conjure le mauvais sort T’en rappelle tu des après-midi passées à ‘fouêrer’ quand tout autour s’écroule le monde ? Et même la petite voix intérieure se met à crier “libérez nous, on veux descendre !” Quand elle se fait extérieure, c’est pour entonner le refrain sombre d’une triste chanson Suis-je entrain de rater ma vie selon les conventions et mon rôle à jouer dans l’univers ? J’ai beau dire jamais, j’ai beau me faire jamais, j’ai beau me faire invisible pour ton bien... jamais je n’ai vu jamais d’hiver aussi dur jamais, comme quoi il ne faut jamais dire .... Les journées passent sur ton corps sans laisser d’adresse un jour ou l’autre, pareil au même Et dans ton fors intérieur, une voix qui n’est plus rien qu’un souffle rauque en proie au même refrain Suis-je entrain de rater ma vie selon les conventions et mon rôle à jouer dans l’univers ?
4.
monter 02:29
En courant dans l’escalier roulant, le souffle court, le coeur pantelant cherche le sens, cherche le bon sens, du cent pour cent que tu dépense trois piastres en coupures de vingt, dans les poches, tout le temps cassé quand tu reviens du centre ville....qu’est ce que tu as acheté ce coup là, montre voir ? Encore des trucs que tu toucheras pas, du linge de clown qui passe de mode pour faire rire le futur, d’une érection en attendant... estimation,consommation, inflation, réclamation as tu trouvé un sens à ta vie , l’as tu acheté à meilleur prix ? Congestion dans l’escalier roulant, la foule accourt à cours de temps tout est a faire, tout pour le fric, chez les chanceux de l’amérique petit oiseau qui deviendra gros à condition de manger ses principes à condition de *#$! ...en cas de panique Danse, fais ton tour de piste, tout est inclus, tout est en lice pour le trophée du vaincu au marathon des grands vendus, fais le tour des proprios avant la saisie des cerveaux joins le sommet des exclus avant l’intrusion des .....intrus
5.
empire 03:02
Construisent des tours pour nous cacher de l’amour nous enrôlent dans leurs jeux de détours Dans le fond c’est peut être mieux en cas d’alerte à l’insidieux dites moi donc comment ça se fait que tout serait blanc dans la pensée du bon dieu C’est peut-être juste l’empire qui se détraque, le paradis ouvert 24 heures sur 24 line-up d’immortels en peur Elvis ressucité ou recyclé....en repas congelé Remplacent la pluie par des briques pis de la poussière Le bruit du vent deviens celui de leur colère et de leurs guerres Ça tue l’ambiance un peu partout, ça désemparre les plus solides d’entre nous, ça ferme la lumière pis ça sacre le camp en riant, ça crisse le feu en cas de concurrence C’est comme ça que les empires se détraquent, curieusement effectivement de plus en plus d’attaques, prières d’immortels en pleurs Jésus privatisé et franchisé avec intention de livrer Les opinions sont volatiles et éphemères, ceux qu’on croie trop souvent vivants s’enterrent...amers Chacun agite un beau principe, embargo sur la mise en pratique les vidangeurs ont ramassé la mauvaise pile nous voila pogné avec la TV qui griche C’est comme ça que les empires se détraquent là je reconnais les signes avant coureurs de la crasse sondage sur le mal de coeur Mononc’Ronald s’occupe des enfants...... et des plus grands.
6.
tiroirs 02:54
J’aimerais ça te connaitre plus, même si je l’sais bien qu’on se connais déja pas mal mais c’est pas de ce “connu” là que je veux parler. Tu l’sais comme moi, on a tous nos tiroirs secrets, l’important c’est surement d’être en vie, ça je l’sais bien. Mais la vie dans un pays plein comme le nôtre c’est pas trop compliqué, faque ça te laisse du temps pour penser. Je t’informe que malgré ce que tu pense, j’ai pris de mon temps pour penser pour penser à toi. J’ai pris des notes sur la façon de t’épargner, j’étudie les chemins que tu prends pour t’en aller. J’ai de la misère à persister... Je m’excuse d’être encore incomplet, trainées d’adolescence qui s’éternisent dans mes veines. Toi tu vaux mieux , t’appartiens à ceux qui déplacent les roches de nos chemins. Toi t’as rien à mentir, tu peux lire l’avenir sans défaillir. J’aimerais ça qu’on se voit plus, même si je l’sais bien qu’on se voit déja pas mal. Mais c’est pas de cette vue là que je veux parler.
7.
insomnie 03:57
Trop chaud pas capable de lire une journée “tough” c’est peu dire Toujours cinquante mille raisons de courir asteure ce qui me semble plutôt intéressant c’est dormir dormir dormir dormir dormir dormir dormir dormir dormir dormir dormir
8.
désormais 03:52
Le monde est une rivière de monde pressée d’arriver à la maison À peine sortie de son lit, que la rivière fait provision de noyés au teint vert qui hantent les poissons Mais j’ai marché sur l’eau avant l’àge de raison, j’ai voyagé sur un bateau qui fuyait toute destination j’ai voulu voir la vie par le bout du crayon, mais j’ai échoué sur une île sans relation L’avenir épouse la forme d’un ballon, dans mes rêves les plus fous je perd toute trace du sol et des environs S’éloigner de la fatigue accumulée lors de voyages dans un pays dépourvu de saison J’ai tendu la main vers ceux qui me mentaient, j’ai causé la torture et la mort de plusieurs illusions J’ai voulu voir le monde se tromper à ma façon, mais j’ai du payer plus que ma part avec ma raison. Faque j’ai pris toutes, toutes, toutes les drogues et les médicaments pis ça focke toute, toute, toute ma libido pis mon bon sang J’ai fait les 400 coups d’avant 58, quand j’ai la tête en gigue, c’est pour mieux...mon enfant Pis j’ai lu toutes, toutes, toutes les histoires et puis les romans, j’ai perdu goutte à goutte mes ambitions d’adolescent, j’ai vu la génération des oiseaux kamikazes avec la gueule de bois en guise de rayonnement.
9.
échecs 02:37
Tu t’active sans trop y penser de pièce en pièce, de toilette en cendrier tu vois du monde qui rie, t’entends du monde qui jouit pis tu perds ton pantalon Tu parle de toi même, tu dérappe dans la gêne tu passe de mode comme de métier Tu prie ta mère, tu veux l’enfer Tu supplie la stupeur de t’arracher aux salons Tu connais les trucs, tu vois depuis longtemps en dessous des jupes t’as trop sniffé la poussière des déserts Le monde sonne faux, feng-shui, stucco vérités revêtues de mensonges Les sourires et désirs te cherchent en vain Mais tu balaye l’invitation du revers de la main Tu lève ton verre, tout de même À la santé de l’empire de clous qui transperce tes mains Tu tire de l’arrière, tu déçois les espoirs de ton père Tu tricote la honte pour t’abriter quand viennent les jours sombres..
10.
train-train 07:20
a) train-train Quand le train passe trop proche, le vent te pousse dans le dos Tu voudrais y monter...mais tu “chocke” Quand le train passe trop loin....tu manque le train qui passe Tu voudrais te briser, sans payer les pots Pour aller ou ? Pour aller loin...aller jusqu’à pus rien Le bruit du train la nuit, fait bander mes voyages b) nouveaux-besoins Identité : consommateur publicitaire accusateur courant d’air, cerveau troué nouveaux besoins, sur la terre Industriel ou ménager nous prenons soin de votre beauté Mieux conservé, congélateur nouveaux besoins d’intérieur Savoir sourire, savoir se taire Savoir au pire : oublier d’être Bien éduqué, “va chercher !” Tes nouveaux besoins c) dire Parfois la ville, souvent un cercueil, mais la pluie en nettoie l’horreur Ça fait mal à dire mais c’est encore plus dur à croire, que notre existence pourrait avoir une quelquonque valeur Passe tes envies au guichet, fait fructifier ton temps perdu sois conscient de tes chances d’avoir un nouveau coeur...si tu perdure Parfois la mode, souvent une carcasse, que l’on revêt en désespoir de masse Fais toi soldat, fais toi curé pour le même dieu frustré. Sois toi même celui qu’on veut que tu sois pour être heureux Fait mal à dire, mais c’est encore plus dur à voir Liberté de dire, obligation de faire ce que disent... les hommes libres Pas de sentiments en affaires, à y regarder de plus proche, pas de sentiments pantoute Les élections se rapprochent, tu va entendre des mots doux, sois dupe, tais toi ...on vire à droite Dis toi, dis toi, dis toi qu’ailleurs c’est pire, ailleurs c’est vide icitte au moins le risque en vaut la peur qui te crible Partout des gens qui payent pour de l’amour se font plutôt refiler l’agenda des mauvais jours et se perdent en désespoir
11.
nuit 03:23
nuit Ciel, par dessus tête obscur de sens, avare de mots t’y voir la nuit Je scrute les alentours que tu déplace, décline l’invitation du sommeil pour t’y voir la nuit Écoute pas ce que le monde en dit, personne est lucide La vie déroule trop vite...son tapis d’erreurs en réussites Brûle, de ma mémoire, souvenirs diurnes trop occupés pour daigner t’y voir la nuit... Qui rassure par ses tounes, ses illusions, ses collisions, ses vapeurs vertes dans la nuit Est-ce que ça peut suffire pour noyer l’ennui d’avoir vécu trop vite...au travers d’un labeur sans musique ?
12.
longévité 03:08
Aujourd’hui comme si c’était hier, tu perds le compte du temps qu’on perd c’est pas trop long L’horizon reste à refaire, trop de clôtures, trop d’oeillères c’est pas trop long Quelques fois vaudrait mieux se taire...un rien enflamme la poudrière c’est pas trop long Certains sont d’accord pour s’en faire, c’est toujours mieux tant qu’a rien faire Le sommeil devient éphémère...c’est pas trop long À fréquenter les monastères, on vient qu’a oublier l’enfer, c’est pas trop long Mais pour chaque vocation sur terre, se trouve un contrepoid amer c’est pas trop long Tu commence toi même à t’en faire, monétairement solidaire de ceux qui berçent le revolver...c’est pas trop long
13.
autoroute 02:18

about

Pop-Musik-Bricologik

credits

released October 10, 2006

Enregistré en février 2006, puis mixé entre mars et mai de la mème année, en solitaire, dans la pièce double de l’appartement.

Masterisé le 26 juin 2006 par Rénée Marc-Aurèle pour SNB

Benoit J “ti-lou” Desjardins joue de la basse sur 2,3 et 5.

Concept et réalisation de la pochette par Mathieu Caron et Annabelle Fiset
Les photos sont de Mathieu et le travail d’infographie est effectué par Annabelle.

Ce projet n’est pas le même sans vous... Gaby, Mathieu et Annabelle, ti-lou, Renée, René et René
Un gros merci plein d’infini

Salut...
Stéphane, Raphaelle, Carl, Guylaine et Ismaël, Massé et compagnie, toute la “gagne” de Double-effet, Martin, Fred, David Rioux, mr Subalterne

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Max Ricard Montréal, Québec

Albums :

épisodes (2006)

Chez les Fantômes (2009)

Isoloir ep1 (2012)

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